Se gardant de se prononcer sur les mesures que le TSL entend prendre pour
traiter ce problème, M. Youssef a rappelé que l’information publiée pourrait
être « vraie ou fausse », soulignant que toutes les fuites ne
méritent pas toujours ce qualificatif.
« Mais quel que soit le cas de figure, le mal envers ces personnes
désormais exposées est déjà fait », a-t-il dit.
Le débat s’est ensuite poursuivi sur les règles de procédures en vigueur
sanctionnant « l’outrage au tribunal », qui a son équivalent en
termes de « menaces contre les témoins » ( passible de 5 ans de
prison), précise le porte-parole de la Cour pénale internationale avant que sa
collègue, Nerma Jelacic, du TPIY, ne rappelle qu’il y a eu plus d’ « une
vingtaine de fuites durant l’exercice du mandat de ce tribunal ».